C’est peut être, d’abord et avant tout, un état d’esprit… une manière différente d’aborder ses vacances où on prend son temps et on essaie de revenir à l’essentiel. En opposition avec le tourisme de masse, où l’objectif est parfois de tout voir, optimiser le nombre de visites par jour, en un mot « tout consommer ».
Le slow tourisme est une déclinaison du « slow food » inventée en 1986 en Italie, un contre-pied à la fast food et à ses excès.
Adopter le « slow tourisme », c’est le luxe de prendre le temps avant tout. Fini les visites au pas de course, place à la détente et aux activités douces ! L’idée est simple : profiter de ses vacances sans cette pression du temps…
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Le socle du « slow tourisme », c’est le tourisme responsable…
Cette définition actuelle du tourisme durable intègre désormais les 3 dimensions du développement durable – social, économique et environnemental – appliquées à un territoire.
Autrement dit, les notions de tourisme social (accessibilité aux personnes handicapées et accessibilité financière) et tourisme respectueux de l’environnement seront nécessairement prises en compte.
… souvent assimilé à l’écotourisme.
Cette notion d’écotourisme repose sur la sensibilisation des hôtes à la préservation de l’environnement à travers la pédagogie ou la mise en avant d’écogestes. L’objectif est de créer ou de renforcer une prise en compte de la dimension écologique dans le comportement quotidien du touriste.
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Mais le « slow tourisme », c’est plus que cela !
1 – Vivre une expérience
Un apprentissage, une découverte ou un moment fort à ressentir (comme une expérience sensorielle par exemple) ; un moment de contemplation pendant une durée significative…
2 – Prendre le temps
Un temps consacré à soi, pour se ressourcer par une activité douce ou un simple temps de repos et de bien-être.
3 – Adopter les mobilités douces
A travers l’usage du vélo ou de la marche à pied pour des déplacements courts, mais aussi comme un support à la découverte et à la rencontre.
4 – Contribuer à la préservation des patrimoines
Privilégier les rencontres, les partages et les découvertes afin de préserver tous les patrimoines (naturel, culturel, immatériel…), à travers un ancrage local.
Pourquoi le « slow tourisme » a le vent en poupe ?
Selon l’étude Booking 2020 portant sur les tendances de voyage, 54% des voyageurs souhaitent jouer un rôle dans la réduction du tourisme de masse. 51% sont prêts à changer leur destination, si cela permet de limiter leur impact sur l’environnement.
Un nouveau rapport au temps
Une majorité de voyageurs souhaite désormais prendre leur temps, découvrir la vie locale. Dans une étude 2022 sur les aspirations au voyage des Français, toutes les thématiques liées au slow tourisme sont plébiscitées.
Le slow tourisme est fortement soutenu par les acteurs institutionnels
En premier lieu, l’Etat qui a lancé fin 2021 un appel à projet pour soutenir le développement d’une filière Slow Tourisme dans le cadre du plan de relance. En effet, le slow tourisme est clairement identifié comme un levier important de valeurs et entre directement dans la stratégie de l’Etat de positionner la France, en première destination en terme de tourisme durable, à l’horizon 2030.
Tous les acteurs institutionnels du tourisme l’ont compris. En Bretagne, les principaux acteurs comme le comité régional du tourisme ou les agences départementales du tourisme ont tous développé leurs propres plans d’actions pour soutenir ces initiatives.
En conclusion, le slow tourisme, c’est plus une philosophie.
C’est une réponse aux attentes d’une part croissante de voyageurs qui souhaitent à la fois donner plus de sens à leurs vacances, vivre des expériences sensorielles et plus intenses.
C’est aussi une forme de réponse à la succession de crises que nous traversons : sanitaires, écologiques, politiques…
Forêt Totem a adopté ces valeurs, convaincu que cette forme de tourisme répond aux aspirations d’un nombre croissant de nos hôtes.
